mardi 21 juin 2011

J'aime la Croix Basque...et toutes les Croix

Le symbole que l'on appelle communément "croix basque" ou, en euskara "lauburu" (quatre têtes) est connu aussi sous l'appellation de "croix à virgule". Diverses théories ont essayé d'en percer l'origine et la signification mais, il faut bien l'avouer, souvent sans convaincre vraiment.
Stèle discoïdale avec Lauburu, cimetière d'Ainhoa


Ce que l'on sait aujourd'hui, c'est que la "croix basque" n'est pas... basque ! Il se trouve simplement que 
ce symbole s'est tellement bien acclimaté 
à la culture de ce pays qu'il fait à présent 
partie intégrante de son patrimoine 
et qu'il en constitue l'emblème principal.


Ce signe est déjà connu 2000 ans avant J.-C. 
dans la région de l'Indus, ce­pendant on le trouve aujourd’hui sur tous les continents 
et souvent depuis la plus haute antiquité. 
En France, on le rencontre dans de nombreuses régions (Savoie, Auver­gne, Béarn…) sculpté sur des linteaux de porte, des meubles ou des objets de la vie quotidienne.

Que sait-on exactement de la croix à virgule ?
 Ce signe très ancien, est une variante du svastika 
(croix gammée) et de la spirale.
 Il s'agit d'un symbole d'action, 
évoquant une notion de cycle, 
de régénération perpétuelle ; 
ce "tourbillon créationnel" représenterait l'éternité de la vie.
Tout comme la spirale, c’est aussi, et sans doute avant tout, un symbole solaire.
 Les branches recourbées représente­raient le soleil tournoyant dans le firmament. 



Ainsi, celui ou celle à qui l’on offre un bijoux représentant une "croix basque" doit considérer qu’il s’agit d’un présent inestimable à plus d’un titre :
non seulement il s’agit d’un symbole universel et fondamental (le Soleil)
 mais c’est aussi d'une invitation à partager le message du vieux peuple basque :
ceux qui s’accrochent à leurs racines considèrent que le monde est un arbre,
toutes les cultures de la planète doivent l’abreuver afin que se développent ces fruits
que l’on nomme Connaissance, Tolérance, Justice et Paix.


Article issu de : http://www.lauburu.fr/fr/croix_basque.php


samedi 4 juin 2011

VIVRE VRAI

AFIN QUE NOUS AYONS TOUS LES MEMES RÉFÉRENCES :
Texte de Charlie Chaplin, si juste, si émouvant :

« Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
 j’ai compris qu’en toutes circonstances,
j’étais à la bonne place, au bon moment.
Et alors, j’ai pu me relaxer.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Estime de soi.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n’étaient
rien d’autre qu’un signal lorsque je vais à l’encontre de mes convictions.
Aujourd’hui je sais que cela s’appelle… l’Authenticité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
J’ai cessé de vouloir une vie différente
et j’ai commencé à voir que
tout ce qui m’arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Maturité.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à percevoir l’abus dans le fait de forcer une situation ou une personne,
dans le seul but d’obtenir ce que je veux,
sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts
et que ce n’est pas le moment…
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… le Respect.

Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai commencé à me libérer de tout ce qui n’était pas salutaire,
personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Au début, ma raison appelait cela de l’égoïsme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… l’Amour propre. 


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé d’avoir peur du temps libre
et j’ai arrêté de faire de grands plans,
j’ai abandonné les méga-projets du futur.
Aujourd’hui, je fais ce qui est correct,
 ce que j’aime quand cela me plait et à mon rythme.
Aujourd’hui, je sais que cela s’appelle… la Simplicité. 


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de chercher à avoir toujours raison,
et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd’hui, j’ai découvert … l’Humilité. 


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l’avenir.
Aujourd’hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd’hui, je vis une seule journée à la fois.
Et cela s’appelle… la Plénitude. 


Le jour où je me suis aimé pour de vrai,
j’ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir.
Mais si je la mets au service de mon coeur,
elle devient une alliée très précieuse !
Tout ceci, c’est… le Savoir vivre. 


Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter.
Du chaos naissent les étoiles. »
Charlie Chaplin.                                                                                                                            

jeudi 2 juin 2011

Faire le bilan d'une Relation amoureuse

Un test dont les questions peuvent faire réfléchir à de nouvelles pistes pour booster une relation.
Vous n'en aurez pas l'interprétation, soyez votre interprète.

Vous pourrez le faire en questionnant vos jugements...chaque fois que vous répondez
BEAUCOUP-SOUVENT-TOUJOURS ou JAMAIS

"Questionner" peut vous permettre de tant éclairer une Relation qu'elle en sera transformée et magnifiée.



Où en êtes-vous dans votre relation?
Vous arrive-t-il de vous poser ces 2 questions fondamentales :

*** Dois-je reconquérir celle ou celui que j'aime ?

*** Cette relation est-elle positive ou destructrice ?

Vous le saurez certainement en répondant à ce petit questionnaire facile...


OÙ EN ÉTIEZ-VOUS DANS VOS SENTIMENTS ?


1. Avez-vous l'impression que votre partenaire vous mentait, vous "trompait" ou vous "manipulait" ?




2. Y avait-il encore des "MOMENTS MAGIQUES" dans votre vie de couple ? Sentez-vous qu'il y avait encore une part de "mystère" ou d'"inattendu" chez l'autre ?




3. Aviez-vous des activités de loisirs en commun (autres que la sexualité...) qui vous apportaient du plaisir : cinéma, plein air, repas partagés avec des amis, etc. ?




4. Dans quelle mesure avez-vous le sentiment que l'autre était une présence protectrice, rassurante ou stimulante ? Avez-vous l'impression qu'il vous apprenait ou vous faisait découvrir des choses positives sur la vie ou sur vous-même ?




5. Admirez-vous votre (ex)partenaire pour une raison ou une autre ?




6. Vous sentiez-vous "divisé(e)" ou "hésitant(e)" dans votre ENGAGEMENT ? Ou avez-vous l'impression que c'était le cas de votre partenaire ?




7. Votre vie de couple ressemblait-elle à une "guerre de tranchée" où il ne suffisait pas d'agiter le drapeau blanc pour calmer les hostilités ? Aviez-vous l'impression de "perdre des plumes" lors des disputes ?




OÙ EN ÉTIEZ-VOUS DANS VOTRE VIE SEXUELLE ?


8. Vos besoins respectifs de relations sexuelles étaient-ils "au diapason" de l'autre ?




9. Vous arrivait-il de recourir au sexe "en solo" pour assouvir certains fantasmes "inavouables" ou parce que votre partenaire n'était pas disponible ?




10. Votre vie professionnelle ou celle de votre partenaire affectait-elle votre vie sexuelle : manque de disponibilité, soucis, etc. ?




11. Lors de vos relations sexuelles, sentiez-vous une forte connexion au niveau du cœur qui s'ajoutait au plaisir physique ?




12. Aviez-vous une sexualité routinière, voire simplement "hygiénique" ?




13. Par amour pour l'autre, ou pour le garder, ou encore pour accroître votre plaisir respectif, seriez-vous prêt(e) à EXPLORER CERTAINS TABOUS ou à faire des choses qui vous insécurise : fantasmes audacieux, jeux de rôle, thérapie de groupe (bio-énergie, etc.), atelier pour éveiller l'énergie sexuelle (tantrisme, etc.), relations à trois, échangisme, etc. ? Ou l'avez-vous déjà fait ?




14. Vos relations sexuelles sont-elles une source de paix ou d'harmonie intérieure - ou de réconciliation avec l'autre ?




COMMENT ALLAIT LA VIE QUOTIDIENNE ?


15. Vous sentiez-vous "enchaîné(e)" dans une situation inextricable où les problèmes se multipliaient ? Comme si vous étiez prisonnier(ère) d'une sorte de FATALITÉ ?




16. Avez-vous traversé avec succès ou sans trop de dommages une GRANDE ÉPREUVE ou de GRAVES DIFFICULTÉS (chômage prolongé, pauvreté ou même faillite, maladie, perte d'un enfant, création d'une entreprise à domicile, guerre, immigration, etc.) ?




17. Continuiez-vous d'avoir de "GRANDS" PROJETS à deux : acheter une maison, faire des rénovations majeures, créer petite entreprise à domicile, faire ou adopter un enfant, voyager à l'étranger, émigrer pour changer de vie, etc. ?




18. Sentiez-vous des "dangers cachés" dans votre relation ? Y-avait-il du non-dit ou des problèmes dont vous ne parliez SURTOUT PAS : famille, "ex", enfant d'une précédente union, héritage, etc. ?




19. Vous sentiez-vous heureux(se) dans votre vie de tous les jours même s'il y avait une part de routine et de frustration liée aux tâches et aux problèmes de la vie quotidienne : payer les comptes, s'occuper des enfants, préparer les repas, prendre soin de la maison ou la rénover, sortir les poubelles, etc. ?




20. L'un d'entre vous a-t-il des PROBLÈMES DE SANTÉ (physique ou mentale) assez sérieux de nature chronique ou répétitive ?




21. Pouvez-vous vous IMAGINER vivant heureux(se) encore longtemps avec cette personne ?





"LA QUESTION QUI TUE"


22. Êtes-vous encore prêt à faire des "FOLIES" pour l'autre : changer de ville ou de pays, prendre un gros risque professionnel (réduire votre temps de travail, changer d'emploi, etc.), faire une grosse dépense quitte à vous endetter un peu, accepter l'inacceptable, etc. ?



 

 SI VOUS SOUHAITEZ VIVRE LE MEILLEUR, "QUESTIONNEZ" VOS JUGEMENTS

ET RECONNAISSEZ L'HOMME OU LA FEMME IDÉAL(E).


Même si votre relation traversait une période plus ou moins difficile, elle était stable et positive. Vous avez raison de garder espoir.

Il n'existe pas de "modèle" obligatoire de couples unis et heureux. Tout comme chaque personne, chaque couple est unique. N'allez pas vous comparer à d'autres que vous enviez.

Mais faites tout ce qu'il faut pour reconquérir votre partenaire et pour que cela dure et évolue pour le mieux.

Pour cela, il faut en particulier préserver la "santé mentale" de votre couple en évitant les "escalades verbales" et les discussions qui "rendent fou". Car elles finissent par laisser des traces indélébiles.

Quelques conseils pour éviter à nouveau les escalades verbales :

==> 1. Sachez reconnaître les signes avant-coureurs d'une escalade verbale. Et désarmorcez-les avec tact et amour (ou humour !).

==> 2. Arrêtez-vous, regardez, écoutez et sentez ce qui se passe réellement quand vous êtes "piqué(e) au vif". Bref, sachez "lire entre les lignes". Décodez le "vrai message" caché derrière l'attaque. Ne paniquez pas et ne réagissez pas aveuglément comme si vous étiez attaqué par un nuage de guêpes.

==> 3. Ne soyez pas trop vite convaincu que l'autre pense ou sent ce que vous imaginez. Et ne vous comportez pas comme si vous déteniez la vérité absolue sur lui/elle. Sinon, il/elle réagira comme si vous essayez de le/la "contrôler à distance".

==> 4. S'il y a de l'ambiguïté dans la communication, vérifiez avec l'autre ce qu'il(elle) pense ou sent vraiment... mais sans insister lourdement.

==> 5. Pour amener l'autre à exprimer clairement ses sentiments, exprimez les vôtres de manière très ouverte.

==> 6. Respectez le silence de l'autre s'il/si elle veut se taire. Et ne le/la forcez pas à dire ce que vous croyez qu'il/elle pense. C'est comme essayer d'envahir son espace intérieur.

==> 7. Quand une situation vous dérange, n'accusez pas l'autre (et ne pointez surtout pas le doigt !). Dites sincèrement ce que VOUS ressentez sans le mettre directement en cause.

Bref, bien communiquer, c'est comme danser avec l'autre. En rythme, attentivement, et en évitant de lui marcher sur les pieds... ou de lui reprocher trop vertement. La danse du Yin et du Yang...

C'est le grand secret des couples qui durent.

Texte de Christian GODEFROY

mercredi 1 juin 2011

L'île aux sentiments

  Il était une fois, une île ou tous les différents sentiments
  vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les
  autres, l'Amour y compris.
   
    Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler.
  Ils preparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
 
    Seul l'Amour resta.
 
    L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
  Quand l'ile fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à
  l'aide.
 
    La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
 
    L'Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m'emmener?"
 
    "Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas
  de place pour toi."
 
    L'Amour decida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi
  dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide-moi je t'en prie !"
  "Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais
  endommager mon bateau."
 
    La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, "Tristesse,
  laisse-moi venir avec toi."
 
    "Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être
  seule !"
 
    Le Bonheur passa aussi à coté de l'Amour, mais il était si heureux
  qu'il n'entendît même pas l'Amour l'appeler !
 
    Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi."
  C'etait un vieillard qui avait parlé.
 
    L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia
  de demander son nom au vieillard. Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre
  ferme, le vieillard s'en alla.
 
    L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir
   
    "Qui m'a aidé ?"
   
    "C'était le Temps" repondit le Savoir.
 
    "Le Temps ?" s'interrogea l'Amour.
 
    "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé ?"
 
    Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :
 
    "C'est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien
  l'Amour est important dans la Vie."
 
 
  (Histoire proposée par Christian Boucher)

Sommes-nous sûrs de notre identité ?

Une vielle légende indienne raconte qu'un brave trouva un jour un
  œuf d'aigle et le déposa dans le nid d'une « poule de prairie ».
  L'aiglon vit le jour au milieu d'une portée de poussins de prairie
  et grandit avec eux.
 
    Toute sa vie l'aigle fit ce qu'une poule de prairie fait
  normalement. Il chercha dans la terre des insectes et de la
  nourriture. Il caqueta de la même façon qu'une poule de prairie.
  Et lorsqu'il volait, c'était dans un nuage de plumes et sur
  quelques mètres à peine.
 
    Après tout, c'est ainsi que les poules de prairie sont censées
  voler.
 
    Les années passèrent. Et l'aigle devint très vieux. Un jour,
  il vit un oiseau magnifique planer dans un ciel sans nuage.
  S'élevant avec grâce, il profitait des courants ascendants,
  faisant à peine bouger ses magnifiques ailes dorées.
 
    "Quel oiseau splendide !" dit notre aigle à ses voisins.
  "Qu'est-ce que c'est ?"
 
    "C'est un Aigle, le roi des oiseaux," cacqueta sa voisine.
  "Mais il ne sert à rien d'y penser à deux fois. Tu ne sera jamais
  un aigle."
 
    Ainsi l'aigle n'y pensa jamais à deux fois.
 
    Il mourut en pensant qu'il était une poule de prairie.
 
   Nous arrive-t-il de penser, que nous sommes une poule
  de prairie ?
 

Vivre sans argent, est-ce possible ?

Un témoignage :
 
  Cette dame va très loin dans sa démarche et nous  donne un exemple extraordinaire....seulement voilà ! nous avons tous ,nos peurs et nos sentiments d'insécurité, nos manques qui nous empêchent d'aller aussi loin qu'elle  car nous ne faisons probablement  pas assez confiance à l'Univers qui nous envoie toujours ce dont nous avons besoin pour vivre ......mais déjà commencer par faire du troc et des échanges, c'est déjà un bon premier pas ...sans doute que le reste vient petit à petit  ...
Bonne semaine à tous
Oonagh

-------Message original-------
 vivre sans argent - est-ce possible ? très beau témoignage

>
> En 1989, Heidemarie Schwermer, une professeur fin quarantaine, émergeant d'un divorce difficile, décide de déménager avec ses deux enfants en ville à Dortmund, dans la région du Rhin en Allemagne.
>
> Elle nota immédiatement que la population des sans-abris était en croissance constante . Sa réaction immédiate fut d'être choquée : "Ce n'est pas normal, il faut faire quelque chose" ; elle a donc lancé ce qu'on appelle en Allemagne un Tauschring, un espace où les gens peuvent échanger leurs compétences ou leurs possessions, une zone sans argent, où une coupe de cheveux peut être échangée contre des réparations mécaniques, où un grille pain sera échangé contre un manteau. Elle appela cet espace Gib and Nimm (Donner et prendre).
>
> Cela avait toujours été la croyance de Heidemarie que les sans abris n'avaient pas juste besoin d'argent pour re-entrer dans la société, mais qu'en leur redonnant une estime de soi malgré les dettes, le manque de travail ils retrouveraient leur place dans le monde."Même quand tu n'as rien, tu vaux beaucoup" dit elle souvent.
>
> Mais les sans abris de Dortmund ne participèrent pas beaucoup au "Donner et prendre", peu utilisèrent le Tauschring, et certains lui jetèrent même à la face qu'une femme de la classe moyenne avec une éducation comme la sienne ne pouvait pas comprendre les circonstances de leur déchéance sociale. Au contraire, ce furent les chômeurs et les retraités qui commencèrent littéralement à inonder son Tauschring, avec des tonnes de matériel inutilisés depuis des années dans leur maison, ou des compétences qu'ils n'exerçaient plus. Des coiffeurs retraités qui échangent une coupe de cheveux contre une réparation électrique, des profs retraités qui donnent des leçons privés en échange de sortie pour leur chien, le point étant que jamais une seule piéce de monnaie ne fut échangée.
>
> Le succès du Tauschring fit poser à Heidemarie de nouvelles questions sur elle-même et sa manière de vivre.
> "J'ai commencé à réaliser que j'avais beaucoup trop de choses inutiles. J'ai alors décidé que je n'achèterai quelque chose que si je donnai quelque chose , c'est comme ça que j'ai commencé. Puis j'ai pensé à ce dont j'avais réellement besoin, et je me suis rendu compte que je pouvais fonctionner très bien en vêtements par exemple avec ce que j'accroche sur 10 porte manteaux , donc j'ai donné le reste. j'avais tellement de choses superflues, c'était fou !"
> Après quelques temps, c'est sa vaste collection de livres qu'elle remarqua dans sa maison , donc un jour elle marcha jusqu'à une bouquinerie usagée avec sa bibliothèque au complet.
> "J'ai pensé que donner mes livres était une bonne chose, j'adore les livres, mais il me fallait les sortir. Ils ne me manquent pas, ce qui me surprend toujours, je voulais revenir à l'essentiel".
> Ces prises de conscience provenaient en partie après ces séances de psychanalyse, qu'elle suivait suite à son divorce.
> "C'était une année difficile, se souvient elle. je pleurais à chaque session, mais en bout de compte, je voulais juste vivre plus simplement, et être plus heureuse .."
> Elle a donc commencé à suivre des cours pour devenir elle aussi psycho-thérapeute afin d'aider d'autres personnes. d'autres choses vinrent s'ajouter à ces changements. Elle commença à faire de la méditation, et bientôt réalisa à quel point elle était insatisfaite de son travail. "J'étais tout le temps malade, et n'avais pas encore fait la relation entre mes symptômes physiques et mon mécontentement au travail".
>
> Donc, en plus du Tauschring et de ses cours en psycho-thérapie, elle commença à expérimenter d'autres types de travail.
> "J'ai travaillé dans une cuisine au salaire minimum et les gens n'arrêtaient pas de me dire quel dommage d'avoir étudié à l'université pour faire ce genre de boulot ! Mais moi je répondais, pourquoi un professeur ou un thérapeute devrait avoir plus de valeur qu'une cuisinière ?"
> Plus elle vivait libérée des choses, et plus elle devenait heureuse. En 1995, toujours impliquée dans le Tauschring, elle commença à échanger de l'hébergement contre des travaux ménagers... Elle n'achetait plus rien...
> "Quand j'avais vraiment besoin de quelque chose, on dirait que cela me tombait dessus dans la vie."
En 1996, elle décide d'aller encore plus loin, et prend la décision la plus radicale de sa vie : vivre sans argent. Elle a donné son appartement , renoncé à son travail de prof, et a commencé à vivre en nomade, bougeant de maison en maison, en échange de petits travaux. Elle s'était donné 12 mois comme période de tests, mais en bout de compte elle a tellement aimé ça qu'en 2011, à 67 ans, ce n'est pas fini.
>
> "La Vie est devenue de plus en plus belle, je ne pourrai jamais plus revenir en arrière, j'ai tout ce qu'il me faut, un sens de la Joie profond, et physiquement je me sens en pleine forme ".
> Elle a des économies d'urgence ( 250$/200 euros) et donne tout l'argent qu'elle peut gagner .Elle collecte sa retraite pour se payer ses billets de trains et donne le surplus. Elle n'a aucune assurance médicale et a donc développé sa propre méthode d'auto-guérison.
> "Quand j'ai mal quelque part, je mets mes mains et je me dis que j'ai le pouvoir de me guérir moi même .. mourir ? je me suis déjà préparé à mourir plusieurs fois .. il est arrivé que je pensais que ça y est, je vais mourir, et hop, je me levais la journée d'après en pleine forme !"
> Son monde tient dans une valise à roulette et un petit sac à dos. Pas de photographies. "Je n'en ai plus besoin". Elle a eu quelques relations amoureuses :
> "Je peux tomber en amour, mais me demander de rester dans une maison avec quelqu'un, impossible". Elle a écrit deux livres racontant ses aventures et donné les royalties, a déjà été invité à la TV au milieu de millionnaires et gagnants de loto où tout le monde fut renversé par cette dame qui avait tout donné. " je n'aime pas passer à la télévision, cela me rend nerveuse, mais au moins je peux toucher beaucoup de monde."
>
> "Je me vois comme plantant des graines dit elle. Peut être que des gens vont me rencontrer et décider de consommer moins, ou d'autres vont méditer, le point étant qu'il est possible d'avoir un autre type de société . Je voudrai que les gens se demandent : mais de quoi aie réellement besoin, comment est ce que je veux réellement vivre ? chaque personne devrait se demander qui elle est , et où elle veut aller, ce qui va automatiquement créer une recherche en soi ... nous vivons comme nous vivons parce que nous suivons le système, nous achetons tout ce que nous voulons, mais en fait nous n'avons pas besoin de toutes ces choses, il est ridicule de penser que ce système est le seul possible."
> Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur, il ne dépend que de nous...
> True happiness does not depend on any being, any external object. It depends only on us...
> SS le Dalaï

> Amicalement
> "On ne voit bien qu'avec le cœur ! "
> "La paix ce n'est pas un vain mot, c'est un comportement. "
> " Paix et Lumière dans la joie et l'Amour."

Combien de mains avons-nous ?

Et combien d'yeux et d'oreilles ?

C'est une danse impressionnante, appelée la Mille-Mains Guanyin. 
Vu la coordination serrée exigée, l'accomplissement des danseuses ne serait rien moins que stupéfiant, même si elles n'étaient pas toutes sourdes.
 Oui, vous avez lu correctement. 
Chacune des 21 danseuses est complètement sourde et muette.
Comptant seulement sur les signaux de leurs entraîneurs aux quatre coins de la scène, 
ces danseuses extraordinaires livrent un  spectacle visuel vraiment complexe. 
  Maintenant cliquez sur le lien ci-dessous et admirez:


 http://www.youtube.com/watch?v=xgHmSdpjEIk

Une merveilleuse vidéo qui peut donner des idées.

Sylvie