mardi 29 novembre 2011

UTERUS, mon ÂME, mon AMOUR


Utérus,
 Le reconnaissez-vous ?
Me reconnaissez-vous ?


Vous avez fait de moi un Bouc, un Bélier


et je vous ai fait devenir chèvres afin que vous m'aimiez 
et puissiez me reconnaître;
et je vous ai fait devenir brebis pour que vous me suiviez
pour que de grands troupeaux me suivent
parce que je suis votre tête, votre bête préférée, votre roi, votre dictateur
et je vous protège.

Ensemble nous nous égarons, pour mieux nous retrouver
Ensemble nous nous dirigeons
Ensemble nous marchons
Jamais je ne vous quitte.

Vous avez jetez l'anathème sur moi 
parce que je l'avais jeté sur moi-même!
Je ne suis pas celui que vous croyez,
vous n'êtes pas non plus ce que vous croyez être.
Quelle que soit votre imagination de moi,
je vous donnerai sa forme opposée 

Êtes-vous chèvre, "Mais, Mais, Mais"
Êtes-vous brebis, suiveuse, galeuse ou noire ? 

Quelle que soit votre imagination de moi,
je vous donnerai sa forme opposée,
afin que vous me cherchiez, 
que vous m'aimiez tant, que vous laisserez ma forme en paix,
et qu'ainsi vous connaîtriez la PLUS GRANDE PAIX,
celle qui est promise de toute éternité par Celui qui est, sera et a été.

Je suis son intermédiaire et cet intermède dure depuis si longtemps,
le temps pour vous d'apprendre à m'aimer,
le temps pour vous d'apprendre à aimer toutes mes formes
le temps d'apprendre à vous aimer,
je suis la Patience !

(et patience vient du latin "patientia" qui signifie :
souffrance, endurance, résistance, courage, fermeté, résignation, et obéissance.)

Il nous a toujours aimé
Il a été victime de son erreur 
et nous faisons comme lui,
nous sommes "des victimes de nos erreurs"
et nous errons cherchant à le reconnaître parmi toutes ses formes
Mais y-a-il jamais eu erreur ? 
Ne sommes-nous pas plutôt des victimes de nos certitudes d'avoir raison ?

Sylvie


(Cet "article" fait suite à Cette voix qui me parle à l'intérieur...)

lundi 28 novembre 2011

Le vol du hibou




Durée totale du film: moins d'une minute.


Le hibou grand-duc vient droit vers la caméra.
L'appât a été fixé juste au-dessus de la lentille
 L'oiseau a été photographié en mouvement lent (à 1000 images par seconde).
Les deux ou trois dernières secondes sont étonnantes : on voit les ailes se gonfler pour freiner. 



ABSOLUMENT FANTASTIQUE !

"L'évangile selon Pilate" de Eric Emmanuel Schmitt

....... elle fait partie de ces êtres pour qui tout est signe,
la tombée d'une feuille, le vol d'un oiseau, l'emploi de mot,
la coïncidence des pensées, la direction du vent,
la forme des nuages, les yeux des chats ou le silence des enfants.
Comme les devins, les femmes ont tendance
à mettre de la pensée partout, à lire l'univers des objets
et des choses comme un parchemin.
Elles ne regardent pas, elles déchiffrent.
Tout a toujours un sens.
Si le message n'est pas apparent, il est caché.
Il n'y a jamais de faille, jamais d'insignifiance ...

L'essence profonde féminine


Bravo à toi Eric,
C'est un plaisir de te voir si bien écrire
et d'avoir passé 7 ans à grandir ensemble au lycée Saint Just à Lyon :
C'est vrai, tu étais déjà un littéraire très apprécié des profs :
Madame Combe, prof de français voyait déjà ton immense talent, t'en souviens-tu ?
Et Sylvie O., éclairait souvent ton chemin.
Et moi, j'appréciais le latin avec Me Combe et l'EPS avec ta mère.
Des nouvelles de toi, j'en ai toujours eu par Sylvie O.
Bravo encore pour ton inspiration talenteuse
Sylvie B.

Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte

ALLEZ TRANQUILLEMENT
(Auteur inconnu)
Trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692


Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte 
et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bons termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité : 
écoutez les autres, même le simple d'esprit et l'ignorant ; ils ont aussi leur histoire.
Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vaniteux.
Il y a toujours plus grand et plus petit que vous...
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements, 
soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle : 
c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires, car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe : 
plusieurs individus recherchent les grands idéaux, 
et partout la vie est remplie d'héroïsme.
Soyez vous-même.
Surtout n'affectez pas l'amitié !
Non plus ne soyez cynique en amour, 
car il est en face de toute stérélité et de tout désenchantement aussi éternel que l'herbe...
Prenez avec bonté le conseil des années en renonçant avec grâce à votre jeunesse.
Fortifiez une puissance d'esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain.
Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères ! 
De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude...
Au-delà d'une discipline saine, soyez doux avec vous-même.
Vous êtes un enfant de l'univers, pas moins que les arbres et les étoiles ;
vous avez le droit d'être ici...
Et qu'il vous soit clair ou non, l'univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, 
et quels que soient vos travaux et vos rêves, 
gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, 
le monde est pourtant beau !
Prenez attention... Tâchez d'être heureux.

Platon-                            Confucius-                             Aristote

    "Exige beaucoup de toi-même et attends peu des autres.
  Ainsi beaucoup d'ennuis te seront épargnés."
  Confucius

La vie spirituelle est une vie active

 La vie spirituelle est une vie active.
 La vie spirituelle ne se vit pas dans un fauteuil. 
Au contraire, c'est une vie active, et même dynamique. 
Mais cette activité, cette action, ne sont pas nécessairement physiques. 
Que la vie spirituelle soit une vie active ne signifie pas qu'il vous faut sans cesse courir à droite et à gauche, 
« faisant beaucoup de choses » de façon grossière, externe, physique ; 
mais cela signifie certainement qu'il vous faut être mentalement, spirituellement et même esthétiquement actif. 


Les trois joyaux




extrait de http://www.centrebouddhisteparis.org/Bouddhisme/Effort_Parfait/effort_parfait.html

Le noble chemin octuple, prise de conscience de soi

La prise de conscience de soi a de nombreux sous-niveaux différents. Trois d'entre-eux sont d'importance particulière. Ce sont la prise de conscience du corps, la prise de conscience des sentiments, et la prise de conscience des pensées.


Les trois joyaux

La prise de conscience du corps et de ses mouvements.

Dans les soûtras, le Bouddha encourage ses disciples à être constamment conscients du corps et de ses mouvements. On devrait prendre conscience du fait de marcher, d'être assis, debout ou couché. On devrait prendre conscience de la position de nos mains et de nos pieds, de nos mouvements, de nos gestes, etc. Selon cet enseignement, si l'on a pris conscience, on ne peut rien faire de manière hâtive, confuse ou chaotique. Nous avons un merveilleux exemple de cela avec la cérémonie du thé japonaise. A première vue, la cérémonie du thé japonaise tourne autour d'un acte très ordinaire, que nous faisons tous les jours : faire et boire une tasse de thé. C'est quelque chose que nous avons tous fait des centaines et des milliers de fois. Comment cela est-il fait dans la cérémonie du thé japonaise ? Cela est fait d'une façon très différente, car cela est fait avec prise de conscience.
Avec prise de conscience, la bouilloire est remplie d'eau. Avec prise de conscience, elle est mise sur le feu de charbon de bois. Avec prise de conscience on s'assied et on attend que l'eau bouille, écoutant le frémissement de l'eau et des bulles, et regardant danser les flammes. Enfin, c'est avec prise de conscience que l'on verse l'eau bouillante dans la théière, avec prise de conscience que l'on verse le thé, qu'on l'offre, et qu'on le boit, observant pendant tout ce temps un silence complet. D'un bout à l'autre, c'est un exercice de prise de conscience qui représente l'application de la prise de conscience aux choses de la vie quotidienne. Cette attitude, nous devrions l'avoir dans toutes nos activités. Elles devraient toutes être conduites sur le même principe que la cérémonie du thé japonaise, tout étant fait avec prise de conscience et attention, et donc avec tranquillité, calme et beauté, ainsi qu'avec dignité, harmonie et paix.
Mais si la cérémonie du thé japonaise représente un certain niveau de prise de conscience dans la vie quotidienne, et un certain type de culture spirituelle - celle du bouddhisme d'Extrême-Orient, et en particulier du Zen -, quelle cérémonie ou institution analogue y a-t-il qui représente l'attitude de l'Occident aujourd'hui ? Quelle chose avons-nous, dans laquelle transpire tout l'esprit de notre culture commerciale ? Après avoir retourné cette question dans mon esprit, j'ai décidé que ce qui était caractéristique de notre culture était le repas d'affaires. Durant un repas d'affaires vous essayez de faire deux choses à la fois : vous essayez de prendre un bon repas, et vous essayez de conclure une bonne affaire. Ce genre de comportement, où l'on essaie de faire deux choses contradictoires à la fois, est tout à fait incompatible avec une véritable, réelle et profonde prise de conscience. C'est aussi très mauvais pour la digestion.
La prise de conscience du corps et de ses mouvements aura pour effet, si elle est pratiquée continuellement, de ralentir ces mouvements. Le rythme de la vie deviendra plus régulier. Tout sera fait plus lentement et délibérément. Mais cela ne veut pas dire que l'on fera moins. Penser cela est une erreur. La personne qui fait tout lentement parce qu'elle le fait avec prise de conscience et délibération peut peut-être faire plus que celle qui donne l'impression d'être très occupée parce qu'elle court toujours à droite et à gauche et qu'elle a de nombreux papiers et dossiers sur son bureau, mais qui en fait n'est pas occupée mais confuse. Une personne réellement occupée fait les choses calmement et méthodiquement, et comme elle est pleine d'attention et ne perd pas de temps en futilités et en agitation, à long terme elle accomplit en fait davantage.

Prise de conscience des sentiments.

Avant tout, la prise de conscience des sentiments correspond à la prise de conscience de l'état dans lequel on est : un état heureux, triste, ou intermédiaire - terne, gris, neutre. En prenant plus conscience de notre vie émotionnelle nous constatons que les états émotionnels défavorables - ceux qui sont liés à l'avidité, à la haine ou à la peur - tendent à être résolus, tandis que les états émotionnels favorables - liés à l'amour, à la paix, à la compassion et à la joie - tendent à s'affiner. Si, par exemple, nous sommes par nature un peu emportés et enclins à la colère, alors en développant la prise de conscience des sentiments nous allons commencer par prendre conscience de nos émotions coléreuses une fois que nous avons été en colère. Avec un peu de pratique nous allons prendre conscience que nous sommes en colère. Et avec un peu plus de pratique nous allons prendre conscience que la colère est sur le point d'apparaître. Si, ainsi, nous continuons à appliquer la prise de conscience à notre vie émotionnelle, les états émotionnels défavorables comme la colère vont finir par s'apaiser, ou au moins à être mis sous contrôle.

Prise de conscience de la pensée.

Si on leur demande soudain : « A quoi pensez-vous en ce moment ? », la plupart des gens doivent confesser qu'ils ne savent pas. C'est parce que, souvent, nous ne pensons pas réellement, nous laissons simplement nos pensées aller à la dérive dans notre esprit. Nous n'en prenons pas clairement conscience ; nous ne sommes que vaguement conscients de nos pensées, d'une façon terne, comme dans la pénombre. Il n'y a pas de pensée dirigée. Nous ne décidons pas de penser à quelque chose, et ensuite pensons réellement à cela. Les idées flottent dans notre esprit d'une manière vague, lâche et nébuleuse. Elles entrent en flottant et elles sortent en flottant, parfois simplement tournant, roulant et tourbillonnant dans notre esprit.
Nous devons donc apprendre à regarder, à chaque instant, d'où viennent les pensées et où elles vont. Si nous faisons cela nous verrons que le flux de pensées diminue, et que le bavardage mental qui est sans cesse présent s'arrête. Finalement, si nous persistons assez longtemps dans cette prise de conscience des pensées, l'esprit devient à certains moments - durant certains pics de méditation - complètement silencieux. Toutes les pensées discursives, toutes les idées et tous les concepts s'effaceront, et l'esprit restera silencieux et vide, bien qu'en même temps plein. Ce silence, ce vide de l'esprit, est bien plus difficile à réaliser et à expérimenter que le simple silence de la parole ; mais c'est à ce point, quand du fait de la prise de conscience l'esprit devient silencieux et les pensées s'évanouissent, ne laissant derrière elles que l'attention et la conscience pures et claires, que commence la vraie méditation.


Ces trois sortes de prise de conscience de soi - la prise de conscience du corps et de ses mouvements, la prise de conscience des sentiments et des émotions, et la prise de conscience des pensées - devraient être pratiquées, nous dit-on, tout le temps, quel que soit ce que nous faisons. Tout au long de la journée et même, avec quelque pratique, de la nuit - même durant les rêves - nous devrions continuer à prendre conscience. Si tout le temps nous prenons ainsi conscience : conscience de la position de notre corps, de notre façon de poser le pied ou de lever le bras ; conscience de ce que nous disons ; conscience de nos sensations, que nous sommes heureux, tristes, ou neutres ; et conscience de ce que nous pensons, que cette pensée soit dirigée ou non - si tout le temps nous prenons conscience de cette façon, pour la totalité de notre vie si possible, alors nous verrons que graduellement et imperceptiblement, mais néanmoins sûrement, cette prise de conscience transmutera et transformera tout notre être, tout notre caractère. D'un point de vue psychologique, la prise de conscience est l'agent de transformation le plus puissant que nous connaissions. Si nous chauffons de l'eau, l'eau se transforme en vapeur. Si, d'une façon similaire, nous appliquons la prise de conscience à tout contenu psychique, ce contenu est affiné et sublimé.
Les trois joyaux
 Vision and Transformation' © Sangharakshita, Windhorse Publications 1990, traduction © Christian Richard 2003.

dimanche 27 novembre 2011

Croire ou ne pas croire ?

Dans le ventre de la mère, deux bébés discutent. 
L’un est croyant l’autre non. 



« Bébé-Athée (BA): Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?

- Bébé-Croyant (BC): Bien sûr. 

C’est évident que la vie après l’accouchement existe.
 Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts 
pour ce qui nous attend après. 

- BA : Tout ça c'est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement. 

Est-ce que tu peux t'imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?... 

- BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. 

Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. 
Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche. 

- BA : Mais c’est du n’importe quoi ! 

Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit.
 Et de cette autre vie, il n’y a encore eu aucun revenant. 
La vie se termine tout simplement par l’accouchement.

- BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler 

mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

- BA : Maman ? Tu crois en maman !? Et où se trouve-t-elle ?


- BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! 

Grâce à elle nous vivons, et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant. 

- BA : C’est absurde ! Tu l’as déjà vue toi ? Moi non plus ! 

C’est donc évident qu’elle n’existe pas.
 Et puis, si elle existait vraiment, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas ?

- BC : Eh bien, je ne suis pas d’accord. 

Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante... sentir quand elle caresse notre monde... 
Je suis certain que notre Vraie vie ne commence qu'après l’accouchement. 

- BA : Moi je suis surtout convaincu qu'après l'accouchement il n'y a rien. Cela est tout simplement irrationnel.