Sommes-nous vraiment vivants ?
Ou vivons-nous dans un corps inanimé qui ne danse plus, ne chante plus,
qui soubresaute de vie, d'une pauvre vie qui ne ressemble plus à La vie ?
La vie vibrante de l'enfant qui gazouille de joie, pour lequel tout est plaisir,
joie immense et intense et dont les regards découvrent avec bonheur chaque instant :
où est-elle ?.
Passe-t-on l'espace de notre vie à s'éteindre plus ou moins doucement,
comme une bougie qui brûle son énergie par les 2 bouts ?
Par la tête qui s'échauffe de jauger, juger, jaser...
Par nos pieds qui courent dans tous les sens, sans savoir vraiment où ils vont,
sans ressentir le bonheur d'être nus sur la terre sacrée,
enfermés dans des chaussures trop souvent inconfortables, qui ne les écoutent pas :
ils doivent se plier aux exigences d'une tête pensante,
qui croit bien penser en suivant des modèles de pensée.
Et nous voilà, achevés ou ralentis par une maladie bizarre,
qui n'est peut-être, que le symptôme d'un manque de sens, de destination.
Notre tête croit savoir...
et si nous laissions nos pieds aller nus sur la terre,
nous ne reconnaîtrions plus nos pensées, peut-être...
Avez-vous vu Raiponce ? ou Avatar ? ou Azur et Azmar ?
Ce moment où un personnage aimé est blessé et va s'éteindre.
Seule la magie de l'amour peut le sauver.
Raiponce a dans ses bras l'homme qu'elle aime qui se meurt.
et pleure.
Une larme coule et tombe sur la joue du héros.
et la magie opère.
Douce alarme, sainte larme
Nos larmes sont-elles les larmes d'Allah ?
L'arme sainte par laquelle la vie et la vue sont rendues ?
L'R passe et l'âme anime le corps abandonné.
Sainte lame...
Moment émouvant qui fait pleurer les enfants, petits et grands.
Une belle histoire...
Nous passons notre vie à construire notre histoire, nos histoires.
et passons-nous à côté d'une histoire vraie que nous raconteraient nos pieds nus ?
Nos histoires se ressemblent mais pas une n'est semblable.
comme nos visages...
Nos histoires nous bercent, nous endorment.
Et dans la nuit,
nos histoires sont des lampes que nous portons devant Lui.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire